Que
vont-ils chercher ces pèlerins?
Une marche sportive? Une marche
spirituelle? Une marche touristique? Quoi que vous cherchiez, le chemin de
Compostelle a la réponse.
Les
possibilités d'y arriver sont gigantesques. Que ce soit à pied, à vélo ou même
à dos d'âne, le principal c'est de parvenir à cette joie trouvée dans
l'aventure accomplie.
Tout
le monde devrait se lancer dans cette quête humaine, non pas obligatoirement
dans la croyance mais dans la quête d'une leçon de vie.
Au
début, peut être, le voyage paraît être un supplice mais au fil de l'avancement
et des découvertes il devient plaisir. Resterez vous une fourmi travailleuse
toute votre vie sans avoir au moins une fois fait sortir l'aigle qui est en
vous ?
Prendre le chemin de Compostelle,
c'est rompre avec sa famille, ses amis, son rang social.
Se
lancer sur cette route, c'est s'engager sur un chemin qui existe depuis plus de
mille ans. Dès que l'on entame cette marche, on coupe avec le temps, durant 800
km, seule la découverte incombe aux marcheurs.
Le
sens de Saint-Jacques se dévoile après trois grands moments
-Le spiritus mundi : L'esprit du
monde, on en découvre le sens au travers de l'inconfort en se débarrassant de
toutes les commodités du quotidien. Par moment on ressent l'envie de tout
arrêter mais il faut continuer sans relâche jusqu'au bout de la quête.
-Le voyage intérieur : Celui ci est
composé de deux styles de marcheurs, il y a les sportifs, pointilleux sur les
moindres détails et les rêveurs qui profitent de tout ce qui les entourent.
Au
fur et à mesure que l'on avance, des douleurs physiques et mentales se font
ressentir. Et c'est à ce moment unique que les leçons de la vie surgissent et
font de la personne concernée libre et sans aucun poids psychologique gênant.

Lorsque l'on se lance dans St
Jacques, il faut faire un choix, celui de partir à pied ou bien de privilégier
le vélo ou même alors l'âne.
Mais
conseil d'ami, il faudra privilégier la marche car c'est la plus appropriée aux
types de chemins que vous allez rencontrer. Autre choix essentiel, celui de
partir seul ou à plusieurs, Ceux qui choisissent de partir seuls privilégient
la quête personnelle alors qu’à plusieurs on se dirige plus vers de l'entraide.
Avant
de s'engager dans l'aventure il faudra obligatoirement prêter attention à
chaque gramme qui sera mis dans le sac car cela pourrait être important dans la
poursuite du chemin.
Une
fois engagé dans l'aventure, une des principales difficultés qui se font
ressentir sont les ampoules. Pour cela: veillez à vous protéger au maximum les
pieds même si cela peut être dérangeant vis à vis de la chaleur.
Une
fois le chemin abouti, on s'attend à une vibration, une sensation spéciale,
mais hélas, rien ne se passe. C'est lorsque l'on rencontre les autres pèlerins
que le déclic se fait et que toute la magie du lieu vous envahit pour ensuite
ne faire qu'un avec vous même. Là se trouve la frénésie tant recherchée.
Comparé
aux autres pèlerinages, St Jacques n'est pas basé sur la croyance même si elle
y prend une part importante.
En se
penchant sur les autres pèlerinages existants, on y découvre celui de Fatima
qui se déroule au Portugal. Celui-ci est beaucoup plus basé sur la foi et la
religion car il s'appuie sur de longues marches à genoux et des prières successives.
C'est
pour cela que l'on se permet de comparer ces deux pèlerinages, prouver que comprendre
le culte n'est pas obligatoirement le suivre. Effectivement toutes les
processions présentes dans le pèlerinage de Fatima pourraient déranger, gêner.
Bien
que Compostelle en possède aussi elle reste avant tout une aventure humaine et
une leçon pour toutes les générations.
Leizagoyen Vincent
Larroquet Kevin
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