dimanche 8 septembre 2013

SUR LES TRACES DE SAINT JACQUES


Que vont-ils chercher ces pèlerins?

            Une marche sportive? Une marche spirituelle? Une marche touristique? Quoi que vous cherchiez, le chemin de Compostelle a la réponse.
Les possibilités d'y arriver sont gigantesques. Que ce soit à pied, à vélo ou même à dos d'âne, le principal c'est de parvenir à cette joie trouvée dans l'aventure accomplie.
Tout le monde devrait se lancer dans cette quête humaine, non pas obligatoirement dans la croyance mais dans la quête d'une leçon de vie.
Au début, peut être, le voyage paraît être un supplice mais au fil de l'avancement et des découvertes il devient plaisir. Resterez vous une fourmi travailleuse toute votre vie sans avoir au moins une fois fait sortir l'aigle qui est en vous ?

            Prendre le chemin de Compostelle, c'est rompre avec sa famille, ses amis, son rang social.
Se lancer sur cette route, c'est s'engager sur un chemin qui existe depuis plus de mille ans. Dès que l'on entame cette marche, on coupe avec le temps, durant 800 km, seule la découverte incombe aux marcheurs.
Le sens de Saint-Jacques se dévoile après trois grands moments

            -Le spiritus mundi : L'esprit du monde, on en découvre le sens au travers de l'inconfort en se débarrassant de toutes les commodités du quotidien. Par moment on ressent l'envie de tout arrêter mais il faut continuer sans relâche jusqu'au bout de la quête.

            -Le voyage intérieur : Celui ci est composé de deux styles de marcheurs, il y a les sportifs, pointilleux sur les moindres détails et les rêveurs qui profitent de tout ce qui les entourent.
Au fur et à mesure que l'on avance, des douleurs physiques et mentales se font ressentir. Et c'est à ce moment unique que les leçons de la vie surgissent et font de la personne concernée libre et sans aucun poids psychologique gênant.

Zone de Texte: « On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin »
 Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)





           
            Lorsque l'on se lance dans St Jacques, il faut faire un choix, celui de partir à pied ou bien de privilégier le vélo ou même alors l'âne.
Mais conseil d'ami, il faudra privilégier la marche car c'est la plus appropriée aux types de chemins que vous allez rencontrer. Autre choix essentiel, celui de partir seul ou à plusieurs, Ceux qui choisissent de partir seuls privilégient la quête personnelle alors qu’à plusieurs on se dirige plus vers de l'entraide.
Avant de s'engager dans l'aventure il faudra obligatoirement prêter attention à chaque gramme qui sera mis dans le sac car cela pourrait être important dans la poursuite du chemin.
Une fois engagé dans l'aventure, une des principales difficultés qui se font ressentir sont les ampoules. Pour cela: veillez à vous protéger au maximum les pieds même si cela peut être dérangeant vis à vis de la chaleur.

Une fois le chemin abouti, on s'attend à une vibration, une sensation spéciale, mais hélas, rien ne se passe. C'est lorsque l'on rencontre les autres pèlerins que le déclic se fait et que toute la magie du lieu vous envahit pour ensuite ne faire qu'un avec vous même. Là se trouve la frénésie tant recherchée.

Comparé aux autres pèlerinages, St Jacques n'est pas basé sur la croyance même si elle y prend une part importante.
En se penchant sur les autres pèlerinages existants, on y découvre celui de Fatima qui se déroule au Portugal. Celui-ci est beaucoup plus basé sur la foi et la religion car il s'appuie sur de longues marches à genoux et des prières successives.
C'est pour cela que l'on se permet de comparer ces deux pèlerinages, prouver que comprendre le culte n'est pas obligatoirement le suivre. Effectivement toutes les processions présentes dans le pèlerinage de Fatima pourraient déranger, gêner.

Bien que Compostelle en possède aussi elle reste avant tout une aventure humaine et une leçon pour toutes les générations.

Leizagoyen Vincent
Larroquet Kevin

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